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Bulldozer

Roman finaliste du prix Bermond-Boquié 2023 (Nantes, Festival Atlantide), du prix René Fallet jeunesse 2022-2023 et du prix Livres sur Seine 2022

C’est toujours les mêmes qui trinquent, selon mon père. Les mêmes qu’on sacrifie quand tout va mal. D’abord ceux qui n’ont pas de statut : les personnes invisibles, qui travaillent à la petite semaine et se débrouillent comme elles peuvent. Puis les petits salariés, les fonctionnaires, les professeurs, les bibliothécaires, les aides-soignants, les commerçants. Finalement, les banques ont entraîné toute la classe moyenne dans leur chute. Elle s’est cassé la figure et personne n’a voulu la relever. C’était plus simple de sauver le marché, la finance, le système, que de venir en aide aux gens.

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Bien avant ma naissance, on appelait Détroit “Motor City”. C’était la capitale de l’automobile, du progrès ! Aujourd’hui, des quartiers entiers sont démolis. Les habitants, menacés d’expulsion. Alors, j’ai décidé d’agir…

Roman suivi d'une postface sur Détroit, ville en décroissance démographique et économique.

Aliénor Debrocq utilise le ton de la confidence chuchotée, proche du journal intime, très forte incitation à l'identification pour le lecteur, pour narrer cet effritement qui au rythme de celui d’une dune de sable, s’amplifie peu à peu pour finalement s’écrouler sous la pelleteuse des bulldozers.
Ricochet-jeunes.org

Quel beau projet que celui de la nouvelle collection « Combat » de CotCotCot éditions, qui entend proposer aux jeunes de 10 à 15 ans des romans engagés « dont la devise est combattre maintenant pour construire demain ». Avec Bulldozer, second roman de la collection, Aliénor Debrocq (au texte) nous fait arpenter l’univers de Detroit, la ville du Michigan (USA). Elle nous permet d’en découvrir les enjeux et combats grâce au regard de sa narratrice, jeune fille d’une quinzaine d’années qui, le temps du récit, s’éveille autant à la vie sentimentale qu’à la nécessité d’une action militante et de résistance.
Amélie Dewez

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